Plongée dans la tech durable & inclusive
Par la French Tech Aix-Marseille
Par la French Tech Aix-Marseille
“Je vous invite aujourd’hui à ouvrir vos esprits et vos projets, à passer vos décisions au peigne fin de la physique quantique, de vous poser la question “que vont impliquer mes décisions en termes de mouvements et d’interconnexions autour de moi ?”. C’est comme cela que nous pourrons créer une tech durable et inclusive” – Pascal Lorne, Président de la French Tech Aix-Marseille.
“Notre futur est déterminé par deux grands fondamentaux : la crise environnementale et la révolution technologique. Vraisemblablement, notre avenir est compris entre l’effondrement collapsologue et la singularité transhumaniste. Où exactement ? C’est tout l’enjeu du travail prospectiviste.”
“On est très nombreux aujourd’hui à essayer de limiter notre impact, sans savoir que notre argent est finalement le premier levier à activer, mais aussi le plus méconnu.” – Maud Caillaux.
“La finance à impact c’est celle qui sait être inclusive et durable, prendre en compte l’intérêt à long terme de toutes les parties prenantes et pas seulement ses propres intérêts. Mais qui sait aussi prendre des risques pour soutenir les solutions innovantes.” – Gilles Geoffroy.
“70% des épargnants aujourd’hui veulent donner plus de sens, environnemental et sociétal, à leur épargne. Pour nous, banques, il est nécessaire de prendre en compte les attentes des français, donc c’est naturellement que l’on va accompagner le financement de ces entreprises et particuliers” – Aline Moreau.
“On intervient à un endroit où peu d’acteurs classiques interviennent, un endroit entre la phase de démonstration et les premiers fonds. Le financement participatif intervient sur cette petite traversée du désert et est donc complémentaire aux autres structures.” – Jean-Marc Clerc.
“On voit un changement de dynamique, les enjeux sociétaux drive aujourd’hui l’image de marque. Sur les marchés, une entreprise qui arrive à prouver qu’elle est dans un processus de transformation, pour changer son business model et être à impact, trouve beaucoup plus facilement des financements.” – Jeanne Dubarry de Lassalle
“Il y a une telle attente de la société, que ce soit les politiques, les gouvernements, les ONGs, ou les citoyens, les consommateurs, que l’on a généré, dans d’autres secteurs comme l’automobile par exemple, des transformations énormes auxquelles personne ne croyait.” – Claire Martin
“On voit tous les nouveaux outils qui se développent pour communiquer et mesurer l’impact. La data joue donc un rôle clé ; sans les systèmes d’information modernes, la transition ne peut pas avoir lieu et c’est pour cela qu’elle n’a pas eu lieu avant. Mais quand tous ces standards s’imposeront, la transition sera inéluctable, et d’ici 10 ans, des entreprises seront mortes de n’avoir pas fait cette transition.” Paul-Adrien Cormerais.
« Beaucoup de produits peuvent être étiquetés « made in France » alors que seulement 40% du produit a été fait en France. L’upcycling a pour moi beaucoup plus d’impact, car on se sert de ce que l’on a déjà, on réutilise des déchets » – Lisa Billiard.
« Il y a deux pièges dans lesquels les entreprises tombent quand elles communiquent leur impact : parler en impact « absolu » plutôt que relatif, et communiquer sur certains éléments en masquant les autres. C’est du greenwashing. C’est important qu’il y ait un outil global, qui soit un standard, pour favoriser la transparence. » – Noël Bauza.
“Que ce soit dans l’enseignement initial, supérieur, ou continu, il faut mettre l’accent sur la capacité à acquérir toute cette mallette de compétences et de soft skills. C’est un nouvel espoir pour l’employabilité, on arrêterait de se former uniquement dans les écoles, et on renouerait avec la connaissance plutôt que la compétence.” – Erwann Tison.
“Les confinements ont montré que l’illectronisme était une réalité qui n’était pas assez prise en compte dans les entreprises. On pensait qu’il était réservé à des publics éloignés de l’emploi, alors qu’il est tout aussi fort chez les salariés haut placés d’entreprises.” – Laurence Bricteux.
“La société française a entamé une mutation vers une société d’entrepreneurs. Beaucoup en parlent, mais on a du mal à se rendre compte à quel point cela va être massif. Cela pose énormément de questions en termes de formation ; à quoi formons-nous les personnes ? Comment les préparer à des parcours moins linéaires ?” – Anaïs Prétot.
“Parmi les soft skills évoquées, je pense que la créativité est devenue quelque chose de transversal. Il est important de former les apprenants, quels qu’ils soient, pour qu’ils puissent développer leurs compétences créatives. Tout le monde peut être créatif, si les individus sont accompagnés.” – Nathalie Bonnardel.
“La responsabilité est un droit et un devoir pour ceux et celles qui décident de monter leurs entreprises. On travaille beaucoup sur la raison d’être, sur la compréhension de tous les enjeux environnementaux : le choix du packaging, la réduction du gaspillage, la transmission des valeurs au personnel et aux clients… On veut éduquer la société, et que nos entrepreneurs soient acteurs du changement.” – Donia Souad Amamra.
“Collectivement, on peut résoudre le problème : consommateurs, entrepreneurs et Etat.” – Frank Gana.
“On a créé le problème, mais on va aussi faire partie de la solution. C’est là que l’Etat a un rôle à jouer ; ces nouvelles technologies, dans la période de transition entre la pilot phase et la commercialisation, doivent être accompagnées sinon elles partent à l’étranger. Il faut retenir ces succès en France et leur permettre de s’installer dans la durée.” – Mathieu Flamini.
“L’Etat peut déployer des outils, par des prêts, des subventions, mais c’est bien vous, chef.fe.s d’entreprise qui portez l’innovation. L’Etat est là en support, en appui. » – Benoit Mournet.
“Les problèmes environnementaux paraissent être des montagnes insurmontables, notre idée c’est de prouver que chacun peut agir, localement, à son échelle.” – Victoria Lièvre.
“La diversité et l’inclusion sont d’abord arrivés par une obligation d’emploi, donc par la sanction. On en parle aujourd’hui de manière plus positive ; en s’entourant de talents différents, on est plus innovants, plus performants, plus ouverts d’esprit. On est parfois discriminant sans s’en rendre compte. Il est important de travailler sur nos inconscients et nos habitudes ”
“Pour tacler les enjeux de transition sociaux et écologiques, on ne peut pas agir isolément en tant qu’innovateur. On a besoin d’acteurs publics pour se déployer sur plusieurs territoires, passer à l’échelle. Pour les porteurs de projet, les administrations, les collectivités locales, les agences, sont parfois de vrais labyrinthes. Il est important de fédérer les acteurs publics qui ont envie de faire vivre l’intérêt général en accompagnant les innovations sociales.”
“On parle tout le temps de l’impact, il est décliné à toutes les sauces, et pourtant, de quoi parlons-nous vraiment quand on parle de mesurer l’impact d’une entreprise ? On parle fondamentalement d’un changement, qui se veut bénéfique pour ses parties prenantes.”
“Sur tous les grands enjeux actuels, Bpifrance avait un rôle tout particulier à jouer en tant qu’acteur financier public qui s’adresse spécifiquement aux startups et PME, à travers des dispositifs pour financer et accompagner la transition environnementale des entreprises.”
“La tech est souvent critiquée, pour son impact négatif sur l’environnement mais pas que, donc nous souhaitons donner une autre image, montrer que d’autres modèles existent dans la tech, qui peut être engagée et responsable.”
Le Challenge des startups à impact : En partenariat avec LITA.co et le mouvement IMPACT France, la French Tech Aix-Marseille, récompense et met en lumière les initiatives qui apportent des solutions aux défis de demain.
Bravo aux lauréats :
PEOPLE IN, IADYS, Tedorthopedics, NepTech,
Agrove, SOMEO Solutions,
Green Systems Automotives,l’Aleph, WAG,
WEPOST, Sakowin Green Energy, E2VR,
Telaqua, BIOPOOLTECH, La Ola, Blue,
La Cagole Nomade
Bravo aux trois coups de coeur qui ont pitché sur la scène du Grand Bain : Maoboa,CROCOSGODIGITAL, Ballons &co