Le 23 septembre, à l’Orange Vélodrome, c’est plus de 1000 participants qui ont investi les tribunes du Vélodrome pour un saut dans le futur.
Évènement phare de la French Tech Aix-Marseille, le Grand Bain a proposé pour son retour en présentiel une journée de prospective centrée sur l’impact.
C’est effectivement l’impact, à la fois social, sociétal, mais aussi environnemental, qui a été le fil rouge de la plénière du Grand Bain, à travers des tables rondes, des prises de parole d’élus, mais aussi des Keynotes inspirantes. Le tout, en respectant l’un des critères originel de l’évènement, la parité parfaite entre hommes et femmes sur les scènes de la plénière et des ateliers.
“Je vous invite aujourd’hui à ouvrir vos esprits et vos projets, à passer vos décisions au peigne fin de la physique quantique, de vous poser la question “que vont impliquer mes décisions en termes de mouvements et d’interconnexions autour de moi ?”. C’est comme cela que nous pourrons créer une tech durable et inclusive” – Pascal Lorne, Président de la French Tech Aix-Marseille.
Cette journée à été introduite par Benoît Payan, Maire de Marseille, pour qui Marseille est la “ville des possibles” et le Grand Bain “la volonté de sortir des carcans, d’innover, de penser, de construire un monde plus vivable, plus inclusif (…), de créer des ponts et de recoudre cette ville.”
Cette session introductive s’est poursuivie avec une prise de parole et un échange avec le Ministre délégué chargé des comptes publics, Olivier Dussopt qui a insisté sur l’importance du secteur innovant de la tech : « Désormais, c’est un secteur qui est le point focal de la politique industrielle. À travers les innovations que vous portez, ce que vous inventez et ce que vous créez, il y a la possibilité de trouver un point d’appui pour dessiner l’économie de la France en 2030. Nous avons une capacité de rebond, nous avons un devoir d’invention.”
Pour terminer, et pour mieux explorer les quatre thématiques de cette édition, l’écrivain prospectiviste Antoine Buéno a plongé l’auditoire en 2100 pour analyser les grandes tendances à suivre.
“Notre futur est déterminé par deux grands fondamentaux : la crise environnementale et la révolution technologique. Vraisemblablement, notre avenir est compris entre l’effondrement collapsologue et la singularité transhumaniste. Où exactement ? C’est tout l’enjeu du travail prospectiviste.”